ma question avait trait au whisky et personne ne m'a donné de réponse concrète




et ca aprtir de la que ca a déraillé


je ne me laisserai pas tout mettre sur le dos sans un minimu syndical de protestation !!!!

J'ai lu tout le fil avec un plaisir évident. Le plaisir vient surtout du fait que jusqu'ici personne n'a osé me demander du coca dans un whisky en venant chez moi. Je ne sais d'ailleurs pas trop bien comment je réagirais. Je pense que cela me couterait un minimum de 20 ans de tôle, mais je compte sur les circonstances atténuantes. Un peu le genre de peines que le gars qui a descendu un ours dans les Pyrénées va avoir. Avec en moins la satisfaction que c'est le dernier. Et en plus le fait qu'il n'y a pas de Société Protectrice des Buveurs de whisky-coca.
Mais je dévie de nouveau.

Petittonneau, la raison pour laquelle les distilleries vendent leurs fûts aux indépendants est historique. Comme l'a signalé Stéphane (je provite de l'occasion pour le saluer), environ 90% de la production de whisky est destinée au blend (oui, encore de nos jours). Une distillerie qui ne produit pas de blend ou pour le blend est soit une toute petite disitllerie de rêveurs sympathiques (Bruichladdich par exemple, ou Bladnoch) ou gérée par des dirigeants suicidaires.
Caol Ila est l'exemple même de la distillerie indispensable au marché du blend. Cette distillerie a été fermée pendant plusieurs années pour gros travaux de réparation, transformation, etc... et leur propriétaire (au coté duquel Pernod Ricard fait figure de gamin en courte culotte -Diageo, qui possède un tiers des distilleries en activité en Ecosse) a été obligé de construire une nouvelle distillerie, sur les mêmes plans et avec les mêmes alambics à Brora. Cette distillerie-jumelle est Clynelish. C'est dire si le marché du blend est important.
La mode du single malt est nettement plus récente. Et en dehors de Gordon& McPhail qui met depuis toujours des single malts au frais dans ses entrepôts (à défaut de les avoir mis sur le marché à l'époque), ils sont bien peu nombreux ceux qui ont précéde Glenfiddich dans la démarche de mettre du single malt à la portée des fous que nous sommes.
Douglas Laing a commencé au milieu des années 1990 (donc plusieurs années après Signatory) à vendre ses tonneaux sous forme de single. C'est vrai qu'ils sont sur le marché depuis plus de 50 ans (leur cinquantième anniversaire a vu la naissance de leur série Old Malt Cask, mise en bouteille à 50°), mais uniquement avec leurs blends, dont le plus connu est le John Player Special (comme les cigarettes...).
Bien des distilleries ont été créées uniquement pour produire un composant d'un blend donné. Ce n'est pas encore malheureusement le single malt qui est responsable de la production des centaines de millions de litres annuels en Ecosse.

Bon, là je sens que l'attention diminue, et pour la suite, je ne parlerai qu'en présence de mon avocat.

JP,

Je m'attendais bien à ce genre de réactions, et si elle n'était pas venue, c'est moi-même qui l'aurais faite.
Je suis tout à fait d'accord avec toi qu'il est nettement plus grave de dégommer le dernier exemplaire d'une race d'ours que de descendre un beauf qui met du caca (oh, ca m'a échappé) dans un Ardbeg...
Mais, attendons le verdict. Je ne pense pas que la raison l'emportera, et cet enfoiré (j'espère que ce n'est pas un amateur de single malt) s'en tirera avec une peine minimale. Je peux me tromper, mais je suis pas trop confiant.
Non, je ne défends pas ce chasseur à l'af(fût...).
Oui, que le nounours qui reste lui règle son compte.
Mais encore une fois, on dévie, et on va finir par se faire jeter par Fred (que je salue d'ailleurs au passage).

Vous "jeter" ? Et pourquoi pas mettre du coca dans mon whisky, tant que vous y êtes !

A propos de l'ours, j'ai eu le même reflexe : que le chasseur serve de bouffe à l'ourson ! Mais c'est sans connaître toutes les détails de l'affaire. Laissons la justice faire ...