Avant de vous faire part de ma dégustation, je voudrais remercier mon futur Bof et ma soeur ainsi, et surtout ainsi, Gilles le Capitaine...

C'est grace à ces 3 personnes, qu'un Moulinois est l'heureux proprio de ce nectar...

Te rappelles tu Gille de m'avoir envoyé un mail pour me confirmer la présence de ce flacon (c'est le cas de le dire - 50 cl) dans ta boutique... Et bien, j'ai envoyé des émissaires pour chercher cette bouteille...

Par ailleurs, je tiens à signaler que ta modeste cave (je plaisante) a fait très forte impression à mon bof... il m'a dit "chapeau !!! ça c'est un mec qui aime sa clientèle"... et moi je réponds "chapeau Captain !!!".

Trêve de plaisanterie...
Les notes de dégustation que je pose ci-dessous ne sont pas définitives (premier test et un peu malade en plus) mais elles vous donnerons peut-être envie de découvrir ce flacon (exclu MW) et pour moi elles me serviront de base lors d'une prochaine dégustation.

A l'oeil : j'ai été surpris par cette couleur paille (champagne) avec un léger reflet rosé sur les bords et au fond du verre (Les restes de Maury n'ont pas trop taché le liquide).

Le nez : la total... Une large gamme d'odeurs se dégage dans un équilibre quasi parfais. L'iode (hareng saur), la tourbe est très légère, le fruit avec des fruits rouges une note agrume (légère acidité), personnellement, j'ai senti une odeur de noix (c'était pas le cas de mon père ni de mon bof).

En bouche : un vrai coup de marteau... Je sais pas comment on peut élaborer quelque chose d'aussi complexe...
Le mot complexe est difficile à définir, que renferme-t-il comme définition ou comme sensation ?
Pour moi, cette complexité s'apparenterait à l'éventail de sensations qui apparaissent successivement en bouche... (Vrai Faux, à vous de me le dire...)
La tourbe fait une entrée remarquable, reste en bouche de manière subtile et se prolonge pour arrondir la fin en bouche...
Mais entre temps, le sel vous chatouille les papilles, la prune rélève quelques notes sucrées-fruitées... et le tout s'harmonise sur la longueur...

Superbe... Je connais un petit peu Bowmore avec le 12, le legend et le CS, mais là, un vrai coup de bluf... On est très loin de ces versions plus courantes...
Pour moi, c'est un 18/20 (à savoir que Laphroaig 30 à 19/20).

Encore Merci à Gilles...
Juste un petit reproche : la formule de ta carte fidélité est pas top (6 mois, c'est pas assez, c'est interessant pour des grands consommateurs qui achètent 1, 2 ou 3 bouteilles par mois... mais pour les occasionnels, t'en profites pas des masses...)

Et bonne dégustation

PNicolas, si la note que je lui donne te parrait un peu élevée, c'est qu'il m'a fait une super impression lors de la première (et pour le moment unique) dégustation...

Cette impression je l'ai eu rarement (la preuve, on boit pas du Laphroaig 30 tous les jours)...

Désolé mais j'ai pas eu la chance de goûter le Bowmore 68 SV... alors le point de comparaison est difficile à faire.

J'ai pris cette ref pas par snobisme mais parce que c'est le seule bowmore que j'aime bien, en fait je ne suis pas trop bowmore en tout cas de ceux que j'ai goûté (Dust, Dawn, 12 ans, Mariner, 25 ans et Maury). Lorsque j'avais goûté à ce Bowmore Maury finish, nous étions 6 et mis à part olivier qui avait acheté la bouteille, ce whisky n'avait pas fait forte impression. Aprés c'est une histoire de goût.

Et bien justement... dans le role de la superposition, je voudrais cette finition parfaite... Pourquoi ?

La réponse peut se retrouver directement dans la couleur du W...
Mais avant toute chose, je me demande si vous savez véritablement ce qu'est un Maury ????

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.
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rien !!!

rien !!!

dernière chance...

Vous me décevez un petit peu... Bon !!! je vais vous le dire.
Je tiens a rappeler que le Maury est un vin. Pas un vin de fillette, une véritable mine...
C'est un vin du sud qui tourne à 16-18° (un truc pour tuer un vieux au repas de midi par 35-40° à l'ombre), d'une couleur intensément rouge (limite couleur sang après coagulation) et d'un sucré qui peu écoeuré les moins habitués... (l'ensemble est à boire très frais, surtout pas en apéro car bonjour le repas, mais avec un petit gâteau au chocolat... essayez... MIAM)

Alors quand j'entends qu'un affinage doit se "superposer" à un W, et bien pour ce cas (BOWMORE MAURY), là je dis BINGO...

La couleur de ce W n'est pas cramoisie comme après certains passage en sherry et autre 1er remplissage à fort tanin... juste doré comme du champagne.
Le nez permet de se poser plein de questions... mais où l'on m'emmène là ??? c'est juste iodé, avec du fruit !!!
Ensuite, je trouve que l'ensemble en bouche se tient de manière sublime... L'islay est présent sans tout étouffer, et le fruité de ce vin s'insère à merveille.

Vous vouliez de la complexité... eh bien vous êtes servis...

Bonne dégustation

Salut dans les Islay plutôt un Bowmore, certains Port Ellen, voir le Bruicladdich 10 yo (y doit y avoir au moins 2/3 fautes d'orthographe)