logo Navigation rapide : Accueil - Articles - Tous les Whiskies - Forums

Sujet : Note ou cotation perso...
Forum Public / Quoi de neuf / Note ou cotation perso...
- Vous devez être identifié pour ajouter un message dans ce sujet
Bonjour, vous n'êtes pas identifié
S'identifier - S'inscrire - Aide
Il y a en tout 57 visiteurs en ligne :: 57 inconnus et 0 membre.
ligne
[ Ecrire une réponse ]

<< < Page précédentePage : 1 2 3 Page suivante > >>
[ Bas de la page - Dernier message ]
Auteur Sujet : Note ou cotation perso...
Kostik
Ma signature ? Vintage.
(Membre)
Posté le: 10/01/12 21:35 [Répondre ]
Je suis plutôt d'accord Singlemalt (gros fan de la Golf GTi première du nom...mais c'est une autres histoire ), mais tu axes directement ton raisonnement sur la note. Il n'y a qu'à dire que ledit blend (noté 90/100 et incapable de rivaliser avec un single à 90/100) doit être noté 80/100 sur une échelle commune. Avec 10 pts de moins, effectivement, le lecteur voit immédiatement que même s'il s'agit d'un bon blend (ce qui sera rapporté dans le commentaire de dégustation), il ne fait pas le pli face à tel ou tel single.

A force, on va croire que je cherche à faire enfler la polémique (comme ce fut le cas sur w-d.info), mais pas du tout.

Pour reprendre l'exemple de la voiture, celle-ci doit être évaluée sur ses performances, sa fiabilité, sa consommation, ses aspects pratiques, son coût d'entretien, etc. et effectivement, entre une sportive et un monospace...rien à voir. Une bouteille de whisky, elle, n'est à considérer que sur la qualité du liquide qu'elle contient. Rien de plus. Car si effectivement on ne cherche pas du tout la même chose en achetant un Espace plutôt qu'une Porsche GT2, on cherche en revanche la même chose lorsqu'on achète un blend ou un single : un liquide agréable à boire dans la mesure de nos moyens financiers, le meilleur rapport "qualité gustative/prix" (beaucoup plus simple que les voitures donc, qui elles s'évaluent en rapport "performances/consommation/entretien/aspect pratique/qualité de finition/fiabilité/prix").

Garder une échelle unique (= absolue) pour la notation de tous les whiskys confondus ne me parait donc pas si inenvisageable.

Sur cette échelle commune, mettre 82/100 à un Chivas 18 et 87/100 à un Lagavulin 16 mettrait en avant le fait que celui qui a 55€ à mettre dans une bouteille ferait mieux de se tourner vers le Laga.

En définitive, tout dépend de la demande : si l'on cherche "un bon whisky pour tel budget", l'échelle commune me semble plus adaptée, pourquoi chercher à tout séparer ? Si en revanche on a une demande spécifique, en cherchent "le meilleur single malt pour tel budget" ou "le top du top en single grain pour tel autre budget", alors l'échelle dissociée devient incontournable. Bref, quitte à la jouer normand, les deux ont leur place AMHA.
SINGLEMALT
Mieux vaut 1 excellent dram...que 2 médiocres .(Life is too short to drink bad whisky).......Denis
(Rédacteur)
Posté le: 10/01/12 21:49 [Répondre ]
Ayant roulé en Golf GTI I de 1980 et en Porsche 911 SC de 1979....

Je remets en question l'évaluation...lorsque j'étais dans ma VW....à l'époque...peu de voiture pouvait rivaliser dans cette catégorie...

Mais la 911 de la même année, n'a rien de comparable, la puissance, le confort...etc.....et surtout le prix !!!

Il en est de même pour un Chivas Regal 18y à 40€....qui est à mon sens un excellent blend.....dans sa catégorie...

Un Lagavulin 16y...est dans un autre monde...pourtant lui aussi à 40€...

Un blend est un mélange de 50 à 100 whiskies différents....incomparable avec un single malt qui est parfois un single cask....
CortoMalte
Auteur du site: www.gregswhiskyguide.com/Chaîne Youtube: Greg's Whisky Guide
(Membre)
Posté le: 11/01/12 00:02 [Répondre ]
Chers "camarades internautes" si j'ose dire,
en vous lisant je pensais à un truc auquel on ne pense pas souvent, c'est pour moi le jugement le plus objectif (mais certes tout aussi circonstancié) qui soit,ce afin de ne pas avoir de préjugés à la dégustation et à la notation, eh bien, oui, c'est la dégustation à l'aveugle !

Et là je vous garantis de véritables surprises ! (ex. j'ai du noter dans mon échelle plus de 90/100 -j'ai plus en tête la note exacte-pour un Johnnie Walker "Red label" d'environ 5 ans d'âge, mais......mis en bouteille en 1962 !(rien à voir avec la "daube" de ces dernières années....autres temps, autres qualités d'orge, de bois, impératifs commerciaux, etc...il avait "le goût d'un single-malt", et passablement tourbé qui plus est !). Un exercice passionnant et devant lequel on est souvent bluffé, et..une leçon d'humilité, pour moi le premier(j'ai eu des succès sur ce sujet, mais aussi de cuisants revers !).

mise à jour : 11/01/12 00:49
SINGLEMALT
Mieux vaut 1 excellent dram...que 2 médiocres .(Life is too short to drink bad whisky).......Denis
(Rédacteur)
Posté le: 09/05/12 13:44 [Répondre ]
Cotation remise à jour...

Entre 75 et 84/100 : whisky moyen
Entre 85 et 89/100 : très bon whisky
Entre 90 et 94/100 : excellent whisky
Au delà des 95...cela frise la perfection...autrement dit presque jamais...
En-dessous des 75, ce n'est pas terrible...autrement dit très rarement, sauf pour les blends...
Amor57
Alain
(Membre)
Posté le: 10/05/12 12:46 [Répondre ]
Je suis à peu près d'accord. Je surenchéris
- en ajoutant qu'un défaut (la présence de tourbe par exemple, un déséquilibre flagrant, une finition de mauvais aloi ou une forte âpreté... liste non limitative) empêche d'atteindre le seuil des 80 points ;
- et en abaissant le seuil inférieur : je commence en pratique à 70 et je peux coter à 75 un bon whisky.
CortoMalte
Auteur du site: www.gregswhiskyguide.com/Chaîne Youtube: Greg's Whisky Guide
(Membre)
Posté le: 10/05/12 13:39 [Répondre ]
Amor57, veux tu dire que tu considères que "la présence de tourbe" constitue un défaut, ou j'ai mal compris? Car si c'est le cas je ne peux pas te suivre, autant je suis d'accord pour les autres cas que tu cites, autant là, c'est une composante importante d'un scotch whisky (attention il peut être très bon et ne pas être tourbé, certes)-et n'oublions pas que dans les siècles précédents, c'était même une composante obligatoire, sauf exceptions!

Que l'on n'aime pas la tourbe est une chose, que l'on considère que c'est un défaut, en est une autre, mais peut être n'est ce pas ce que tu as voulu dire? bientot En plus il y a plusieurs sortes de résultat pour un whisky tourbé (tourbe grasse, tourbe sèche, à taux faible ou fort mesuré en p.p.m., et puis l'impression de tourbe, de fumée peut varier suivant les autre notes aromatiques, le type de distillat, de fût utilisé, etc...c'est complexe.

mise à jour : 10/05/12 13:43
Amor57
Alain
(Membre)
Posté le: 10/05/12 17:15 [Répondre ]
Ma formulation était un rien provocateur...

Je n'aime pas la tourbe. En général. Mais il est vrai que certains whiskies tourbés ne sont pas mal, voire très bons. D'autant plus que la tourbe s'amenuise...

Donc sa présence constitue un défaut. Et je sous-noterai les whiskies tourbés. Ça va de 2 à 4 ou 5 points sur échelle de 100, par rapport aux moyennes qu'on peut trouver ci et là. Mais pas systématiquement. Certains me font de l’œil et je ne leur applique pas cette pseudo pénalité. De la même manière je sur-cote les Bladnoch, Auchentoshan, St-Magdalene ou Mortlach.

J'exagère et j'assume.

Pour faire court, j'incorpore dans la note une cote d'amour ou de désamour. Et je précise que sur ma dernière cinquantaine de whiskies tastés, la moitié des meilleurs étaient des tourbés (pas forcément bien notés).


Dernier point : le taux en phénols exprimée en ppm ? Une vaste blague.

Comment mesurer la teneur en phénols, quelle que soit l'unité ? Et quel en est l'intérêt ? Plusieurs approches possibles.
- Soit on dose tous les groupements phi-OH dans la solution et on va doser aussi bien les gaïacols, intéressants d'un point de vue organoleptique, que la tyrosine, l'acide salicylique, l'acide picrique ou le phloroglucinol dont l'intérêt en termes de plaisir gustatif est des plus réduits.
- soit on dose une liste de composés phénoliques considérés comme intéressants et dans ce cas on passe à coté d'autres soit non encore identifiés, soit non détectables unitairement mais dont les effets cumulés peuvent être intéressants car potentialisateurs.
Et l'argument de dire que tout le monde l'utilise, y compris les plus renommés ne tient pas. Il y a 500 ans tout le monde ne jurait que par la platitude de la terre. Utiliser les ppm serait donc un indicateur ? Oui tout autant que l'IPA est un marqueur de l'amertume de la bière. Mais qui ne traduit pas l'amertume.

Maintenant utiliser les ppm pour mesurer la teneur en certains phénols juste pour se faire plaisir, pourquoi pas ? Mais ça ne sert pas à grand-chose, et on pourrait donner aussi d'autres chiffres comme le pH, la teneur en sucres, en glucose et en fructose, la teneur en AHA, le taux de sodium ou de potassium, les composés sesquiterpéniques (qui risquent de recouvrir certains phénols) etc... sans parler du titre alcoolique. Mais alors réduire le whisky à une succession de chiffres serait bien réducteur par rapport au plaisir qu'il apporte, à la complexité du breuvage, à la complexité de ses expressions que tu décris si bien, et surtout aux goûts de chacun.

Il existe certes une corrélation entre ppm et tourbe mais que celle-ci est lointaine, imprécise et surtout réductrice, comme tu l'indiques !

J'arrête ici ma diatribe contre les ppm car je pourrais poursuivre longtemps...

Et merci à ceux qui ont eu le courage de tout lire, désolé d'avoir été si long.
CortoMalte
Auteur du site: www.gregswhiskyguide.com/Chaîne Youtube: Greg's Whisky Guide
(Membre)
Posté le: 10/05/12 21:42 [Répondre ]
Bon, ben, ça a le mérite d'être clair (traduction = ton échelle de valeur ne vaut que pour toi, alors je me demande, si c'est aussi subjectif que tu l'avoues toi même, pourquoi la communiquer alors?-n'y vois pas de malice, mais ton postulat anti-tourbe est tellement radical...).

Moi, je faisais allusion aux critères généraux relayés par les professionnels, rien de plus. Alors je ne sais pas si tout ce que tu dis est avéré (sur le plan technique) je veux bien te croire, mais personnellement quand je déguste un whisky, je me base plus sur mes impressions (peu tourbé, moyennement tourbé, très tourbé, plus d'autres nuances) que sur ce qu'ils en disent, rassures toi.

Alors, oui, stp, et ne partons pas dans des polémiques stériles et puériles du type de celles qui m'exaspèrent sur un autre forum, dieu merci, je ne pense pas que celui ci soit du même ordre (même si les deux ont leurs qualités, c'est clair) en tout cas je n'ai pas envie qu'il en prenne le chemin.

J'espère que tu ne le prendras pas mal. Disons alors que chacun a son système et qu'il n'est pas forcément indiqué de vouloir généraliser le sien, surtout s'il est aussi restrictif, qu'en dis tu Amor57?

mise à jour : 11/05/12 00:18
Amor57
Alain
(Membre)
Posté le: 11/05/12 09:54 [Répondre ]
Bon, ben, ça a le mérite d'être clair (traduction = ton échelle de valeur ne vaut que pour toi, alors je me demande, si c'est aussi subjectif que tu l'avoues toi même, pourquoi la communiquer alors?-n'y vois pas de malice, mais ton postulat anti-tourbe est tellement radical...)

Exact, mon échelle de valeur ne vaut que pour moi. Et encore ! Des fois je ne me retrouve pas dans mes notes. Je les publie surtout pour moi-même, n'étant jamais au "bon" endroit pour les consulter. Et si d'autres veulent en profiter, alors pourquoi pas ? Et il n'est pas pire anti-tourbe qu'un ancien tourbophile.

Par contre la notation est une chose délicate à manier. Dans un certain nombre de cas, il serait facile de mettre deux notes à un whisky : une note d'intérêt et une note d'amour (ex. Uigeadail ou Littlemill récents). Et je trouve idiot de mettre deux notes. Je n'en mets donc qu'une qui reflète mon ressenti, selon toutes ses composantes.

Moi, je faisais allusion aux critères généraux relayés par les professionnels, rien de plus. Alors je ne sais pas si tout ce que tu dis est avéré (sur le plan technique) je veux bien te croire, mais personnellement quand je déguste un whisky, je me base plus sur mes impressions (peu tourbé, moyennement tourbé, très tourbé, plus d'autres nuances) que sur ce qu'ils en disent, rassures toi.

D'un point de vue chimique, un phénol est une fonction alcool (-OH) fixée sur un noyau benzénique (cycle conjugué C6H5-). Après toutes les substitutions sont possibles et on arrive à une liste infinie de molécules. Certaines ont peu de chance de se retrouver dans un whisky, d'autres ont plus de chances. Par exemple la vanilline, constituant important de l'arôme de vanille, est un phénol (mesuré ou non dans les ppm ? importance sur la tourbe ?). Et je te rejoins tout à fait lorsqu'il s'agit de percevoir la puissance de la tourbe. Il s'agit plus d'alchimie que de chimie.
Quant au discours des professionnels de tout poil, il n'y a rien de pire pour emberlificoter l'auditeur. Entendu : "Ce vin (whisky, cognac, vodka, rhum...) sent la queue de castor mouillée"... Je ne me rappelle plus l'alcool mais je me rappelle la queue de castor mouillée.
Fred
Distillateur
(Administrateur)
Posté le: 11/05/12 09:56 [Répondre ]
Bref, les ppm, c'est les "Watts musicaux" du whisky
flogging_molly
Ce que beurre et whisky ne peuvent soigner est incurable.
(Membre)
Posté le: 11/05/12 10:31 [Répondre ]
Ha les gouts et les couleurs, c'est important d'avoir plusieurs avis pour faire une moyenne.
[ Haut de la page ]
<< < Page précédentePage : 1 2 3 Page suivante > >>

logo