Tout le monde parle de "45°", mais il y a somme toute peu de whiskies à ce degré.
Par contre de nombreuses gammes présentes des whiskies unchillfiltered à 46° qui me semblent très bons (aussi bien pour des débutants que pour des amateurs de tout niveau), et peuvent notamment servir de tremplin de transition entre les bas degrés et les bruts de fûts au fort degré.

Faisant souvent des dégustations à l'aveugle avec qqes fous furieux de m'orge maltée de mes amis, il est sinon en effet tout à fait possible que certains bruts de fûts titrant plus de 50° passent très très bien, sans paraître plus forts qu'un classique 40/43°... (combien de fois nous sommes nous faits avoir!)
donc il ne faut surtout pas n'être rebuté que par le degré élevé, même si certains sont quant même très très puissants et "alcooleux" et ne sont buvables/appréciables (du moins pour moi) qu'après ajout d'un petit filet d'eau fraiche.

Bonjour Alain. L'Ebradour que j'ai est bien finition "Bordeaux", mais comme le tien (finition Sauternes) il est bien "raide" pour mon goût......C'est lors de ma visite à la distillerie que j'ai été tenté par cette rareté (que j'aurais mieux fait de leur laisser..)De plus, je suis également d'accord avec toi quand tu parles de la délicatesse de l'opération concernant l'adjonction d'eau.....Tu risques de le tuer...Perso, je reste sur mon idée : déguster ( pur, bien entendu) les malts entre 40 et 45%. Je sais bien que pour certains ce choix peut paraître "diminutif", mais pour l'instant il me satisfait pleinement!
Par ailleurs, j'aime de plus en plus le Talisker
Bien à toi et au plaisir de te lire. A bientôt.

Hello Steph

Le Benromach dont je parle a été fini voici un ou deux ans. Il s'agissait du Benromach 19 ans (dist. 78) Rare malts 63,8%. Je ne rappelle plus l'année d'embouteillage et comme je ne la note que depuis que j'ai fini cette bouteille...

Lors du dernier live à Paris j'ai goûté le Benromach 6 ans (2000-2007) 1st fill bourbon cask #724 60,4% et j'ai eu du mal à l'apprécier à cause de son voltage. Serge l'a un peu mieux noté que moi : 84 vs. 81. Et je dois dire que mes expériences de Benromach CS s'arrêtent ici !

Et je n'ai pas encore goûté les échantillons que tu/vous m'as/avez envoyés : Je traîne une crève depuis trois semaines et je n'ai pas bu une seule goutte d'alcool depuis le 1er janvier, hormis pour mon cassoulet et lors de notre dernière dégustation... Reprise prévue pour bientôt.

Que peut-on conclure des ces trois avis concernant les finitions vineuses d'Edradour ? Que nous n'avons pas le palais assez formé pour les apprécier ? Qu'ils sont destinés à être additionnés d'eau ? Qu'ils sont trop jeunes ? En tout cas il semble y avoir un consensus sur le caractère "non buvable en l'état". !

en effet mon Benromach est le:
Benromach 1982/99 G&MP - 60,7° cask #993

je sais plus s'il fait partie des samples que tu m'avais demandés ou pas ?...
mais en tout cas le club l'avait dégusté en décembre pour notre soirée G&MP et même si la plupart l'ont trouvé puissant, il était quand même fort buvable et excellent.
sinon j'ai récemment acheté le Benromach 2000/2007 pour LMDW "peaty" à 60° aussi environ que je trouve excellent (mais comme tu le sais j'adore les tourbés/salés

Pour les Edradour pas goûté 36 en fait, mais il est clair qu'on avait dégusté mon Sauternes il y a 2 ans environ lors d'un repas club alliances sud-ouest/whiskies, avec du foie gras. Et qu'il était trop puissant, et même avec un filet d'eau il était difficile d'y trouver du bon fruité/vineux/miellé des vins liquoreux...
Je pense qu'ils sont embouteillés trop jeunes, et que le whisky est trop rèche.
Peut-être aussi les fûts ont-ils déjà pas mal donnés et du coup l'extraction vineuse est moins réussie qu'on s'y attendrait...
Comparativement par rapport à la finition Sauternes, je trouve le Glenmorangie Nectar d'Or bcp plus réussi et goûteux que l'Edradour.

Je me rappelle qu'on avait aussi eu au club les mêmes sensations concernant la très jeune gamme Arran et X finitions, dont Margaux, St Estèphe, champagne, etc...
L'alcool était quand même très dominant et il fallait vraiment aller chercher très très loin les arômes apportés par la finition... et une éventuelle rondeur...
Eu l'occasion depuis 2 ans de regoûté plusieurs fois mon Arran château Margaux à 64°, et il arrache toujours autant, sans se montrer particulièrement plus fruité/rond, alors qu'il n'en reste plus qu'un tiers...

Difficile de trouver des whiskies bien équilibrés lorsqu'ils ont moins de 10 ans et tapent dans les 60° quand même...
A part des Islays, comme les Ardbeg Young, j'ai souvent du mal à les apprécier sans un petit filet d'eau pour ma part.
Et dans ce cas là, même la meilleure finition au monde (comprendre les fûts des plus grands vignobles réputés) ne peut pas faire grand chose si le whisky est à la base trop jeune/alcooleux... ou alors faudrait que la finition dure 1 ou 2 ans, au lieu des quelques mois dont ça doit être le cas pour les Edradour et Arran jeunes (du moins je pense)...

Bonjour messieurs,

J'ai aussi un problème avec Edradour. Il s'agit d'une distillerie qui m'attire par son coté petite production soignée, mais avec laquelle je n'ai jamais eu de grandes rencontres. Ma bouteille officielle est franchement difficile à boire, surtout à cause de ce parfum de menthol. Le corp et la finale sont plutôt fins et agréable, mais la porte est trop bien gardé ! J'ai également gouté une finition de chez eux, en aveugle au whisky live, assez catastrophique à cause du coté chimique et alcooleux. J'aimerais bien gouter un produit brut de leur distillerie, pas trop marqué par le xérès par exemple, pour me faire une idée plus juste.

Quand à Glenmorangie, je m'en éloigne de plus en plus par gouts personnels. J'ai des souvenir de mon premier verre de Glen Port Wood dans un pub écossais à Paris : Magique. Je n'ai jamais retrouvé ce rêve. Soit trop fuyant, soit trop agressif, je n'arrive pas à m'accorder avec le gamme, ancienne ou récente. J'insiste sur le fait qu'il s'agit des mes gouts, et non pas d'une parole sacrée
J'ai quand même trois bouteilles de chez eux !