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| Sujet : Les bienfaits et les méfaits de l'aération... | |
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Forum Public / Le monde du whisky / Les bienfaits et les méfaits de l'aération... - Vous devez être identifié pour ajouter un message dans ce sujet |
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| Auteur | Sujet : Les bienfaits et les méfaits de l'aération... | |||
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Steph (Membre) |
Posté le: 15/12/04 10:54, dernier message le : 16/12/04 [Répondre ] Bonjour,
suite à la suggestion d'helliot, et étant donné que ce sujet m'intrigue de plus en plus au fil de mes dégustations, voilà matière à discuter de vos avis/explications sur les variations que subissent les bouteilles de whiskies une fois ouvertes. Tout d'abord je pars des postulats suivants : - mes bouteilles sont gardées à température à peu près constante, aux alentours de 20°. - elles sont conservées la plupart du temps à l'abri de la lumière - sitôt m'être servi un verre, je referme la bouteille A présent comment expliquer des changements de goûts importants dans les jours voire les heures qui suivent l'ouverture d'une bouteille et le premier verre dégusté ??? exemples les + frappants : - Tamdhu 18 ans : 1er verre : uniquement sur la douceur, le velouté, le fruit 2ème verre, le lendemain à peine ! : très différent, beaucoup plus sur le boisé et l'épicé - Strathisla 12 ans : 1er verre : doux, pas mauvais mais sans trop de profondeur derniers verres (1 an + après - mi bouteille) : très velouté et parfumé : lavande/violette ?, petits fruits sensations similaires pour un GlenGarioch 15 ans - Bowmore Dusk - 51° (affinage bordeaux) : 1er verre : un nectar ! immensément riche et fruité, pas agressif malgré son degré 2ème verre : beaucoup moins "abordable" et plus sur la puissance, moins arômatique, a nécessité un trait d'eau fraiche pour être apprécié - Lagavulin 12 ans S.R. 58° : 1er verre : immensément fumé/tourbé, avec une densité extraordinaire, on aurait dit avaler de la fumée en même temps que je le buvais! beaucoup de complexité sous-jacente 2ème et 3ème verres (qqes jours/semaines après) : beaucoup moins de densité de fumée, beaucoup plus d'agrumes... on peut constater que les bouteilles en question sont très différentes les unes des autres : Islay, Highlands, bruts de fûts ou non, etc... les effets sont très variés : parfois la bouteille semble s'ouvrir, s'améliorer... parfois elle semble au contraire se renfermer, s'étioler à vitesse très variable... quels sont tous les paramètres en jeu ? essentiellement la bouteille elle même et son interaction avec le "milieu ambiant" (écarts de température, aération, verre choisi, etc...) ? ou bien l'état de notre palais et nos papilles (et d'autres paramètres physiologiques) est-il aussi voire plus influant ?... Qu'en pensez-vous ? quelles sont vos propres expériences en la matière ? Stéphane |
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helliott Oliv (Membre) |
Posté le: 15/12/04 11:31 [Répondre ] effectivement chaque verre d'une même bouteille peut être différent, ce qui peut être déroutant mais, conforte la légendaire la complexité du breuvage. (et qui justifie le fait de regouter souvent
 )Je pense que tous les paramètres, que tu as cité, expliquent les causes de ces différences gustatives et olfactives. En premier lieu : le dégustateur l'âge et le temps qui passe ce qu’on mange pendant ou avant la dégustation (surtout le café qui altère nos faculté gustative). En deuxième lieu : la façon de déguster Voir ce que Fred à déjà écris sur le sujet Type de verre favorisant ou non l'évaporation ... Température du breuvage : je suis assez partisan du service à 18°c et de réchauffer progressivement le verre entre les mains ... En troisième lieu : le whisky lui même ! évidement ça coule de source chaque whisky réagit différemment à l'évaporation. Là je ne suis pas assez connaisseur (je débute dans le monde du whisky). Certains arômes floraux seront plus fragiles, que des arômes de fruits ou rouges bien murs. Un whisky "floral" tout en légèreté supportera moins bien l'évaporation, qu'un whisky plus lourd comme le Glenmorangie - Port Wood finish. Le Port Wood finish ou le balvenie DW on à mon sens besoin de prendre l'air pour s'exprimer. C'est un sujet sans fin comme la palette aromatique des whiskies, c'est ce que j'aime dans ce breuvage, à chaque verre on découvre et on redécouvre (vivement ce soir) |
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Steph (Membre) |
Posté le: 15/12/04 11:53 [Répondre ] évidement ça coule de source chaque whisky réagit différemment à l'évaporation. en fait dans mon contexte, il ne s'agit pas d'évaporation (je ne laisse pas le temps aux anges de se régaler de mes bouteilles, non mais !  )mais plutôt de "simple" aération. ce qu'il y a c'est que jusqu'à ces derniers mois, j'étais persuadé qu'en ce qui concerne les alcools forts, le breuvage n'évoluait que très peu une fois mis en bouteille, et que pour constater de réelles évolutions (bénéfiques ou néfastes) il fallait laisser ouverte une bouteille plusieurs années en en buvant qu'un petit verre de temps en temps... Mais je me trompais et je suis de + en + dérouté par mes récentes dégustations... comment expliquer une sensation aussi différente que celle que j'ai eue entre le 1er verre et le(s) suivant(s) pour certaines bouteilles comme la Tamdhu, alors que ma bouteille n'était ouverte que depuis qqes jours (voire qqes heures) et qu'il restait encore 90% du breuvage ??? Même si ça participe certes au mystère et à l'intérêt des whiskies, c'est quand même très dérangeant de se dire : "Tiens aujourd'hui je vais me prendre un petit dram de tel whisky car j'ai envie de tel style, de tels arômes"... et finalement de rester bouche bée et langue désorientée devant un breuvage qui n'est plus du tout le même que dans notre souvenir... La surprise peut-être aussi agréable que désagréable selon les changements perçus. Dorénavant il m'arrive même parfois, lorsque j'ouvre une bouteille et que j'en trouve le premier dram excellent, de me dire "Vite ! finissons là avant que le goût ne s'altère et que je l'apprécie moins !". enfin tout est relatif bien sûr : au rythme où et à la quantité que je bois du single malt, il me faut quand même plusieurs semaines pour venir à bout d'une bouteille ! Steph |
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tophe (Membre) |
Posté le: 15/12/04 11:53 [Répondre ] Je ne pense pas que le contenu change beaucoup au fur et à mesure du temps mais plutot nos variations à nous.
Pourquoi nous pouvons trouver le même whisky different d'un jour à l'autre? Cela peut venir de notre humeur ou notre bouche tout simplement. L'aeration n'est pas le facteur le plus important mais bien nous même!!!  |
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petittonneau (Membre) |
Posté le: 15/12/04 11:57 [Répondre ] ch'uis pas tout a fait d'accord
notre jameson fut de cerise 1 an et demi apres il est fade ...heureusement il ne restait qu'un fond de bouteille et il est resté un fond longtemps ... est ce la le probleme ?? pas mauvais mais bof rien de terrible pas different du 12 ans normal |
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Steph (Membre) |
Posté le: 15/12/04 12:03 [Répondre ] Cela peut venir de notre humeur ou notre bouche tout simplement. Je pense également comme toi, tophe, mais dans ce cas c'est, d'une autre manière certes, tout aussi déroutant ! 90% du temps, lorsque je bois un verre de single malt, c'est un choix délibéré parce que j'ai envie de ça à ce moment là et que je me sens "prêt" à le déguster. Car sinon je suis amateur de tous les spiritueux et je déguste très souvent d'autres breuvages, seuls ou en cocktails. donc quand je déguste un single malt c'est toujours dans les conditions suivantes : - en milieu d'après-midi (souvent accompagné d'un cigare), à l'apéritif de préférence le soir, ou bien plus tard dans la noche. - lorsque je tiens vraiment à le déguster, je m'assure que mes papilles sont "en état de le faire", i.e. que je ne me suis pas lavé les dents juste avant, ni a contrario que ma bouche est "polluée" par des résidus de nourriture au goût fort - la température est la plupart du temps la même, soit légèrement fraiche (14-16°) soit plus chambrée (18-20°) selon le type de malt; et pour la dégustation "pure et dure" j'opte toujours soit pour un verre INAO, soit un verre tulipe. - je ne suis pas particulièrement fatigué ni stressé, sinon je me tourne plutôt vers d'autres breuvages bref, dans des conditions que j'essaye de + en + de maintenir les plus constantes, comment expliquer physiologiquement/mentalement/chimiquement de tels changements d'appréciation d'un verre à l'autre d'une même bouteille ??? Stéphane |
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Steph (Membre) |
Posté le: 15/12/04 12:08 [Répondre ] bref, dans des conditions que j'essaye de + en + de maintenir les plus constantes, comment expliquer physiologiquement/mentalement/chimiquement de tels changements d'appréciation d'un verre à l'autre d'une même bouteille ??? ce que je veux dire, c'est qu'en ce qui concerne d'autres boissons ou nourriture que je bois/mange régulièrement, selon mon état général et celui notamment de mes papilles, je ne perçois pas autant de changements arômatiques que pour ce qui est des whiskies ! même pour les vins, qui représentent un potentiel immense de changement dans le temps au fil de qqes jours à peine après ouverture, je ne perçois pas autant de "hauts et de bas" que quand je déguste des whiskies... |
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PNicolas (Membre) |
Posté le: 15/12/04 12:16 [Répondre ] Pour moi l'altération se fait plutôt sur du long terme, entre 6 mois et 1 an. Avant ça, il arrive effectivement parfois que je ne ressente pas la même chose entre deux dégustations, mais cela peux venir de pleins de facteurs différents : état d'esprit, moment, si on a mangé ou pas, si il y a de la fumé... En fait celle qui en général se detache le plus des autres et la première, je pense que c'est à cause d'un certain état d'esprit à ce moment là : impatience, peur d'être déçu...
A+ |
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PNicolas (Membre) |
Posté le: 15/12/04 12:18 [Répondre ] Un truc competement différent qui me fait un peu la même chose, c'est la première écoute d'un disque.
A+ |
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antoine puis aux amandes (Membre) |
Posté le: 16/12/04 09:32 [Répondre ] C'était juste pour qu'il y ai mon nom partout ...
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