Aaaaaaah les bienfaits ou les méfaits de l'aération !!...

La première fois que j'ai goûté le Lagavulin 12 S.R. ce fût un choc ! comme je l'ai décrit ici, fumée immense et énormément de complexité (fruits ? fleurs ? empyreumatique ?...) sous jacente. Malgré ses 58°, il passait très bien, très plein et envoûtant...

Et depuis je l'ai regoûté plusieurs fois notamment hier soir, et je trouve qu'il a énormément changé !
Moins de fumée... plus d'acreté et d'agressivité... des agrumes (chose dont je ne raffole pas trop dans un whisky). Il me rappelle même en peu moins fort le côté "moutardé/passé" de l'Ardbeg 1975... bref, plutôt une désagréable surprise après l'émerveillement initial.

Est-ce mon palais qui était particulièrement réceptif lors de son ouverture ?...
ou bien est-ce bel et bien l'aération qui l'a à ce point mmodifié ?...
quelqu'un d'autre a-t-il eu la même impression avec cette bouteille ?

Stéphane

Je pense pouvoir affirmer qu'en matiere de degustations je ne suis plus tout a fait un debutant. Il m'arrive tres souvent d'avoir des opinions tres differentes sur la meme bouteille. Je me pose souvent des questions en lisant des notes a caractere definitif... Il y a tellement de choses qui influencent le gout et les impressions...
Je m'excuse si je risque de vexer l'un ou l'autre, mais je trouve assez pretentieux de mettre sur le compte de la ventillation, oxydation, etc les differences de gout qu'on trouve d'une degustation a l'autre. La part du subjectif est tellement importante que je pense honnetement que la question ne se pose pas.